22 Mars

Il y dix-huit ans, le 22 Mars 1993 à l’appel du RAFD et d’autres organisations Nous étions des centaines de milliers à marcher dans les rues d’Alger.

Femmes, hommes, simples citoyens, militants syndicaux ou politique, nous étions une marée humaine à défier l’islamisme et à exiger une attitude de fermeté du côté des pouvoirs publics . Plusieurs années de suite, nous étions des milliers à commémorer cette marche en renouvelant nos défilés dans les rues de la capitale, avec le même courage et la même détermination.

Aujourd’hui, dans l’Algérie des Bouteflika, Medelci, Ould Kablia ; non, excusez-moi, dans l’Algérie de Belkhadem et Soltani, les autres in fine n’auront été que des marches pieds, et les tacherons des basses besognes. Donc, dans l’Algérie de Belkhadem et Soltani, il nous est interdit de marcher à Alger. La Capitale à chaque appelle à une marche s’étouffe et vire au bleu cyanosé.

Le tribalisme soubassement du National-islamisme, infecte la capitale de la République,  ville dont la blancheur tient l’éclat de la symbiose de tous les éléments de la diversité que l'histoire a fondu dans l’Algérianité. En 2011, notre capitale n’est plus. Il n’y a plus que les Houmates, néo-tribus rurbaines avec leurs gangs de déclassés et des notabilités clientèles auxiliaires de la bureaucratie National-islamiste.