Salvador Allende : "Ni Olvido, ni perdon"

Le discours que nous sert l'occident est fait de belles phrases sur la démocratie et la liberté. Nos peuples africains, qui connaissent l’oppression et l’autoritarisme des bureaucraties militaro-populistes, ceux des pays est européens qui ont subi les régimes staliniens, peuvent se laisser prendre dans les filets de ces sérénades Européoanglosaxonnes. Mais, ceux d’Amérique latine qui ont eu à subir les affres des dictatures militaires chaperonnées et soutenues par l’impérialisme américain ne peuvent pas se laisser prendre à ce piège.

L’histoire de ces peuples nous enseigne, que les puissances impériales occidentales conduites par les USA ne reculent devant rien pour assoir leur puissance et réaliser leurs intérêts, que leurs mots sur le « bien » sont des promesses de maux pour les peuples et leurs souverainetés.

Nous commençons à l’apprendre de nos propres expériences. Lorsque ces Héraults de « l’axe du bien » font mine de nous convaincre que les islamistes sont des libérateurs pour nos peuples et que leurs exactions ne sont que le prix transitoire de l’apprentissage démocratique, nul doute que seule leur suprématie les préoccupe.

Hier, ils ont imposé Augusto Pinochet au peuple chilien, aujourd’hui, ils protègent et soutiennent El Ghanouchi, Morsi et on ne sait quel autre Mehdi en Algérie ou en Syrie. Dans leurs bouches, de nouveaux dieux de l’Olympe, les discours sur la liberté et la démocratie n’engagent que ceux qui se laissent aller à boire leurs paroles.