21 Janvier 2013
Selon une information diffusée, aujourd’hui 21 janvier, par la chaine parapublique, non agrée, Ennahar, le Royaume uni et les Etats-Unis d’Amérique s’invitent dans la « traque » du chef terroriste Belmokhtar. La chaine réputée proche de certaines sphères du pouvoir, se réfère à un article paru dans le journal Londonien, El Qods Al Arabia, et révèle que « des unités d’élites américano-anglaises se trouvent à pieds d’œuvre pour « localiser et éliminer » ce Djihadiste islamiste, et pour établir « l’implication des islamistes armés » dans l’attaque d’In Amenas.
Si l’information venait à se confirmer, la gravité des évolutions gravissimes qu’elle porte n’est pas à démontrer, elle est des plus évidentes. Le même journal rapporte une autre information selon laquelle, Abdelaziz Bouteflika, a ordonné une enquête pour déterminer les responsabilités dans les failles de sécurité qui ont rendu possible l’agression d’In Amenas. D’aucuns disaient l’Algérie dans l’œil du cyclone. Là, il est clair que l’armée nationale se trouve sous le double feu des puissances impériales et de l’occupant d’El-Mouradia.
Bouteflika tient là la revanche tant souhaitée sur l’institution qui lui avait barré l’accès au pouvoir en 1979. Le silence imposé aux institutions nationales durant les tragiques évènements de Tiguentourine a produit son effet, il a ouvert la voie devant les pires prétentions impériales des majors pétroliers et de leurs gouvernements. Sa jubilation doit être totale…